Il peut parfois être compliqué de suivre l’évolution des pratiques numériques de nos enfants. Découvrez quelques pistes et conseils pour mieux les protéger !   

NOS CONSEILS À SUIVRE

1 / Des temps et des espaces pour cadrer l’usage des écrans

Les enfants ont accès aux écrans de plus en plus tôt. Pour les protéger des conséquences néfastes d’une exposition trop importante, vous pouvez définir des règles pour encadrer leurs temps d’écran selon leur âge. Evitez si possible d’installer des écrans dans la chambre des enfants et privilégiez des lieux de vie commun.  En savoir plus > 

2 / Favoriser un dialogue positif et habituel autour des pratiques en ligne

Pour prévenir les risques, il est d’abord important d’en parler : encouragez votre enfant à vous partager ses expériences sur Internet au même titre que ses autres activités ! Vous pourrez alors lui dire que vous êtes à son écoute et qu’il est important de signaler tout comportement qui le dérangerait ou le mettrait mal à l’aise en ligne. Il est également important d’être attentif aux signes éventuels de stress ou de mal-être pouvant résulter de sa consommation d’écran.  En savoir plus >

3 / Sécuriser les écrans auxquels a accès votre enfant

Même si le risque zéro n’existe pas, différentes solutions techniques permettent de renforcer la sécurité des écrans et des applications utilisées par votre enfant. Rendez-vous dans les paramètres pour limiter leur temps d’écran et de navigation, filtrer les contenus auxquels ils ont accès ou empêcher que des inconnus puissent les contacter.  

4 / Être attentif aux recommandations d’âge

Les écrans présentent des risques d’exposition à des contenus violents, choquants ou inadaptés. En cas de doute, vous pouvez retrouver sur le site du CSA des recommandations d’usage d’écran par tranche d’âge.  

Les signalétiques PEGI permettent de savoir si un film ou un jeu vidéo est adapté à l’âge de votre enfant. Vous pouvez y sensibiliser les plus grands en cas de parties de jeux vidéo ou de visionnage de film en famille !  

5 / Recourir au « droit à l’oubli »

Les enfants comme les adultes peuvent demander la suppression de leurs données sur Internet et sur les réseaux sociaux ou de rendre des pages où ont été publiées leurs photos non visibles sur les moteurs de recherche.  

Liste de formulaires de déférencement

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LES PRATIQUES À EVITER

1 / Avoir une attitude stricte sans droit à l’erreur

Quand un enfant ou un adolescent se retrouve dans une mauvaise situation après avoir désobéi ou eu un comportement incorrect en ligne, il peut être tentant de l’interdire d’écran. Pourtant, ce réflexe incitera peut-être votre enfant à ne plus vous parler de ses problèmes en ligne, par crainte d’une nouvelle punition. Adoptez une approche non culpabilisante et apportez-lui votre soutien afin de chercher ensemble des solutions !   

2 / Ne pas signaler tout comportement ou contenu illégal

Si votre enfant subit un comportement inquiétant (cyberharcèlement, menaces, grooming, proposition sexuelle …), rassurez-le et bloquer l’individu en question ! 

Contactez le 3018 qui apporte conseil et assistance psychologique, juridique et technique aux familles en cas de violences numériques.

Vous pouvez également signaler auprès de Point de Contact tout contenu illicite partagé en ligne.

3 / Ne pas poser de questions ou espionner son enfant

Les enfants ont, tout comme les adultes, droit au respect de leur vie privée, même face à leurs parents ! Toutefois, selon son âge, le fait de vérifier par qui est suivi votre enfant sur ses comptes et réseaux sociaux peut être utile. Echangez sur ses pratiques numériques afin de pouvoir intervenir si vous remarquez des changements de comportement inquiétants ou de nouvelles fréquentations. Le dialogue fonctionnera toujours mieux qu’un logiciel espion.  

4 /Partager régulièrement votre vie de famille sur les réseaux sociaux

Une journée à la plage, des retrouvailles avec les grands-parents ou leurs premiers exploits sportifs… À l’ère des réseaux sociaux, partager les moments de vie et de fierté de ses enfants est devenu banal. Mais accepteriez-vous que ces photos soient exposées dans la rue ou à l’entrée de la crèche ou de l’école de votre enfant ?  

Même en paramétrant ses comptes en privé, le risque zéro qu’une image fuite sur Internet n’existe pas. Il suffit d’une capture d’écran pour l’enregistrer et la diffuser à nouveau. Or, certaines images d’enfants pourraient être embarrassantes dans 10 ans… Veiller au droit à la vie privée de votre enfant c’est aussi veiller à son droit à l’image : être vigilant avant de poster et lui demander son consentement s’il est assez grand.  

Un autre risque lié au “sharenting”, le fait de poster des photos de son enfant sur les réseaux sociaux, est de partager ces images avec des mains malintentionnées. Des photos en maillot de bain, en justaucorps, en couche-culotte, ou dans des poses qui pourraient paraître suggestives peuvent rapidement être récupérées par des prédateurs et échangées sur des forums pédocriminels. Même les contenus les plus anodins peuvent être utilisés comme illustrations de guides pour agresseurs, détournées sur des sites pornographiques ou commentées et fantasmées sur des forums. Pour minimiser les risques, floutez ou cachez les visages de vos enfants ou si possible, privilégiez les photos de dos ou de profil où l’enfant est moins identifiable.  

En savoir plus  

Une image ou une photo sont aussi un ensemble de données : des indices sur les habitudes de votre enfant, sur les lieux qu’il fréquente (si vous tagguez vos posts) ou sur ses activités favorites. Les pédocriminels peuvent ainsi se servir de ces éléments pour s’immiscer dans la vie de votre enfant, et parfois essayer de le traquer.  

Pour en apprendre plus sur les risques, retrouvez nos campagnes #LePartage