Découvrez les témoignages de Cécile, Tristan, Martine et Ophélie, qui s’engagent auprès de leurs filleul(e)s. Merci à eux et à tous nos marraines et parrains pour leur soutien !
Cécile :
Il y a un peu plus de 5 ans je suis partie en mission infirmière au centre de CAMELEON à Passi. Je me suis finalement rendue compte qu’une aide de long terme plutôt que ponctuelle aurait plus d’impact sur l’avenir des enfants. L’association CAMELEON m’a plu car petite bien qu’en expansion, mais au moins il y a une visibilité directe sur l’utilité des dons.
Le parrainage m’a paru une évidence. Ma première filleule était en cours d’études supérieures, nous avons eu une correspondance pendant 4 ans où un lien s’est créé au fil des échanges. Elle habitait dans sa famille, elle me parlait de son quotidien à la maison, à l’école, avec les amis, ses activités favorites etc. et je lui parlais de ma vie en France. Au moment de ses anniversaires je lui envoyais des petites attentions par la poste ou bien un peu d’argent pour qu’elle s’achète ce qu’elle voulait. Par retour de courrier elle me disait ce qu’elle s’était offert, parfois CAMELEON joignait quelques photos à l’appui.
Une fois qu’elle a été diplômée j’ai renouvelé le parrainage avec un garçon, avec qui nous débutons la correspondance actuellement.
Mon souhait serait d’y amener un jour ma famille pour faire découvrir le pays, leur culture et rencontrer mon filleul.
Tristan :
J’ai connu CAMELEON par un reportage vu à la télévision il y a quelques années qui m’avait beaucoup touché. J’ai commencé par faire des dons ponctuels puis quand notre fille a eu 5 ans, nous avons eu envie ma femme et moi de nous impliquer davantage en famille et de parrainer un enfant aux Philippines.
Depuis 2018, nous parrainons Lorelyn, 19 ans, dans le cadre du programme Education et Développement. Lorelyn vient d’une famille d’agriculteurs et souhaite poursuivre ses études autant que possible. Elle nous parle beaucoup de ses activités à l’école, aussi bien de ses études proprement dites que des nombreuses activités extra-scolaires organisées dans l’école, de sa famille et de ses sorties avec ses amis. Nous lui posons des questions sur sa famille et sur les Philippines en général. Nous lui donnons des nouvelles de notre famille et notre fille lui envoie souvent des dessins.
Lorelyn travaille dur pour réussir, pouvoir trouver un métier qui lui plaise et pouvoir aider sa famille. Nous avons à cœur de l’aider en finançant ses études, de lui donner la même chance d’étudier que celle qui nous a été donnée.
C’est une très belle aventure humaine que de parrainer un enfant, de partager avec lui une partie de sa vie au travers des lettres échangées et de lui donner les moyens de réaliser une partie de ses rêves !
Martine :
Je voudrais par ce simple petit message témoigner de ma gratitude à l’association CAMELEON pour ses actions admirables envers l’enfance en danger aux Philippines.
Si j’ai accepté de parrainer plusieurs jeunes filles – j’en suis désormais à la troisième – c’est que j’ai pu mesurer sur la durée la rigueur, le sérieux et l’efficacité du personnel tant aux Philippines qu’en France.
Il y a plusieurs années, un ami avec qui je m’entraînais en athlétisme m’a proposé de courir pour une cause. J’ai trouvé l’idée très intéressante car courir pour se dépasser n’égale pas celui de le faire dans un but humanitaire. J’ai donc accompli ce Marathon pour CAMELEON puis un autre, me sentant soutenue par de nombreuses petites filles à des milliers de kilomètres et j’ai poursuivi…
Je me suis décidée d’aider concrètement une jeune fille à conjurer son sort et construire un avenir, ce que je peux offrir à mes propres 3 enfants de la même génération. J’ai pu suivre au fil des années les progrès fantastiques de ces jeunes filles, très attachantes et motivées, avec lesquelles je corresponds en anglais. Elles me gratifient de leurs messages postaux qui défient les kilomètres. Elles ont trouvé un métier, une raison d’être et une fierté.
Joan*, la petite dernière, 15 ans, est aussi sensible qu’intelligente, actuellement étudiante en Grade 7 (5ème). Elle a besoin de se sentir accompagnée par des adultes, qui plus est en France. C’est très réconfortant pour ces jeunes filles de se savoir aidées par des familles en France.
Petit geste pour nous, grands effets dans leur avenir.
Tant que je pourrai je poursuivrai et vous incite à faire de même.
Ophélie :
Je suis une nouvelle marraine !
J’ai connu CAMELEON via l’émission Enquêtes Exclusives qui parlait des violences sexuelles commises envers les enfants. Cela m’a encore plus sensibilisée sur ce problème dont j’avais déjà connaissance en Asie du Sud Est.
Le reportage présentait ensuite CAMELEON qui était un lieu de refuge et de support pour ces jeunes filles, aux Philippines. Cela m’a beaucoup touchée donc j’ai contacté l’association, j’ai découvert qu’ils avaient également un programme de soutien aux jeunes issus de familles défavorisées de la région.
C’est comme ça que j’ai commencé le parrainage d’une adolescente, Ronalie ! Elle vient d’une famille de la région.
J’espère à travers ce parrainage l’aider à obtenir une éducation, à réaliser ses rêves !
J’ai déjà eu l’occasion d’aller deux fois aux Philippines, alors pourquoi pas une troisième un jour pour rencontrer Ronalie !
*le prénom a été modifié pour la sécurité de l’enfant